La Commission Nationale des Droits de l’Homme exprime sa vive condamnation de l’agression dont a été victime le journaliste Hanefi Ould Dahah, affirmant que cet acte constitue une violation flagrante de la liberté de la presse et du droit d’expression garantis par les lois nationales et les conventions internationales. La commission rejette fermement toute pratique mettant en danger la sécurité des journalistes ou entravant leur travail.
À cet égard, la commission tient à rappeler sa position constante selon laquelle la liberté de la presse, en tant que droit fondamental, doit être exercée avec responsabilité, conformément aux règles de déontologie et au respect des lois. Elle souligne également que toute personne s’estimant lésée par un travail journalistique doit recourir à la justice, seul cadre légitime pour régler les différends, tout en insistant sur la nécessité pour les autorités judiciaires de traiter les plaintes avec sérieux et diligence.
La commission réitère son appel à protéger la liberté de la presse, en raison de son importance cruciale dans le renforcement de l’État de droit et de la démocratie, et dans la garantie de la transparence et de la responsabilité. Elle affirme que l’enracinement de ces valeurs constitue une pierre angulaire pour construire une société qui respecte les droits, les libertés et préserve la dignité humaine.
Fait à Nouakchott le : 27/01/2025
Commission Nationale des Droits de l’Homme